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Affaire «49 soldats Ivoiriens»: L’artiste Ticken Jah Fakoly rompt le silence et « appelle à faire attention »

Et harum quidem rerum facilis est et expedita distinctio. Nam libero tempore, cum soluta nobis est eligendi optio.

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Photo: Shutterstock

Ticken Jah Fakoly se prononce sur l’affaire des 49 soldats Ivoiriens écroués au Mali et appel à l’apaisement.

Depuis l’arrestation des 49 soldats Ivoiriens au Mali le 10 juillet 2022, l’artiste reggae, Ticken Jah Facoly était resté silencieux sur cette affaire. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’artiste donne les raisons de son silence et lance un appel.

Les raisons de son silence

Dans cette vidéo, l’artiste a donné les raisons de son silence depuis tout ce temps. « Je suis ivoirien d’origine et Malien d’adoption. Donc c’est comme si mon père et ma mère sont en palabre.

il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas de soucis entre nos deux peuples

Ce qu’on m’a appris dans ce cas en tant que Malinké, c’est que lorsque mes parents sont en palabre, je ne peux qu’observer ou trouver des personnes pour venir intervenir. C’est ce que je faisais depuis tout ce temps. Essayer d’apporter ma modeste contribution. C’est pour cela que je suis resté silencieux», a-t-il justifié.

Un appel à l’apaisement

Ticken Jah appelle à l’apaisement et invite les populations à ne pas se mêler de cette affaire mais plutôt laisser les autorités politiques trouver une solution. « Aujourd’hui la situation n’est pas débloquée, ça commence à être très sensible et dangereux. Le Mali et la Côte  d’Ivoire étant des voisins, peuple ayant un lien historique, il faut tout faire pour apaiser, laisser les dirigeants dans leurs jeux politiques. Il faut éviter que la population soit touchée par cette situation avec les interdictions de concert. Il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas de soucis entre nos deux peuples», a-t-il exhorté.

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Mérite: FOODS’CO SA, l’excellence ivoirienne primée

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« Tout est possible, il suffit d’y croire », affirme M. Tahirou Sanogo, directeur général de FOODS’CO SA, entreprise pionnière dans la transformation de noix de cajou en Côte d’Ivoire. Lauréate du Prix d’Excellence 2024 de la Meilleure Entreprise Exportatrice, FOODS’CO allie succès économique, engagement social et innovation. Lors de la conférence de presse du 19 septembre 2024, l’entreprise a partagé ses réussites et perspectives d’avenir.

M. Tahirou Sanogo (DG de FOODS’CO SA)

Fondée en 2018, FOODS’CO SA s’est rapidement imposée comme un acteur incontournable de l’agro-industrie ivoirienne. Avec une capacité de production de 16 000 tonnes par an, l’entreprise exporte 95 % de sa production, soutenue par des certifications de qualité telles que KOSHER et BRC. Plus qu’une entreprise, FOODS’CO fait de l’inclusion sociale un pilier stratégique en employant 91 % de femmes et 85 % de jeunes. À travers sa politique de « zéro déchet »,  elle transforme les coques de cajou en charbon ménager et en baume, créant de la valeur pour la communauté.

La marque ANACADI de FOODS’CO est reconnue internationalement pour la qualité de ses amandes de cajou, symbolisant l’excellence ivoirienne. Selon M. Sanogo, ce Prix d’Excellence récompense non seulement les efforts passés, mais encourage aussi l’innovation continue et la responsabilité sociale.

FOODS’CO, implantée à Béoumi, est un moteur économique local avec 246 employés. Elle soutient les agriculteurs via la Coopérative CAREBIO, contribuant à améliorer les conditions de vie de nombreuses familles. L’entreprise met également l’accent sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, leur offrant des opportunités d’emploi et de formation.

ANACADI, la marque phare de FOODS’CO, propose des amandes de cajou de qualité supérieure, disponibles en plusieurs saveurs et formats. Avec des certifications internationales, FOODS’CO continue de porter haut les couleurs de la Côte d’Ivoire sur la scène mondiale, tout en prouvant que les modèles économiques durables et inclusifs sont viables.

Avec un chiffre d’affaires passé de 1,6 milliard FCFA en 2021 à 3,4 milliards FCFA en 2023, l’avenir de FOODS’CO et de la filière cajou ivoirienne semble prometteur.

Quelques produits de FOODS’CO

 

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Excellence scolaire dans le Gôh : Les Filles en tête, une cérémonie portée par l’émotion

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Le samedi 14 septembre 2024, la 4ᵉ édition de la remise des Prix d’Excellence de la Direction Régionale de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation du Gôh (DRENA) a eu lieu en marge du 19ᵉ Tournoi de Maracana des Vétérans de Kakrédou. Organisée avec le soutien de l’ONG « Notre Gagnoa Demain » (NGD), cette cérémonie a mis en lumière l’excellence des élèves de la région, marquée cette année par une domination des filles, qui ont remporté la majorité des distinctions.

Mlle Sangaré Massandjé recevant son prix des mains de M. Harold Pklohi de l’Ong NGD

Parmi les moments forts, la remise de prix à Mlle SANGARÉ Massabdjé a touché profondément l’assemblée. Lauréate en 2021 pour sa performance au BEPC, elle a de nouveau brillé cette année en obtenant la meilleure note au BAC série C. Son parrain, le Professeur Aboudramane SANGARÉ, Directeur Général du CNRA, lui a remis son diplôme avec émotion, reconnaissant sa persévérance.

Le parrain de la cérémonie, M. Romand ADJET, a également décerné à Mlle SANGARÉ un Prix Spécial d’Excellence pour son parcours scolaire exceptionnel, s’engageant à soutenir ses études universitaires à l’INPHB.

M. Harold Kplohi, président de l’ONG NGD, initiateur de ce prix, a exhorté les lauréats à continuer de viser l’excellence et a encouragé les parents à scolariser leurs enfants, particulièrement les filles. L’ONG NGD, par son implication, continue de promouvoir l’éducation dans la région du Gôh, en faisant de l’excellence un pilier du développement régional.

Cette édition, où les filles ont été à l’honneur, témoigne du succès des efforts déployés par l’ONG NGD et la DRENA pour soutenir et encourager les jeunes talents.

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Fête de Génération à Ebrah: Passation de flambeau, la Génération Bénipouê prend les rênes du pouvoir!

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Dans le village pittoresque d’Ebrah, situé à 20 km de Bingerville sur les rives d’une lagune scintillante, s’est déroulée récemment une cérémonie d’une importance exceptionnelle : la sortie tant attendue de la Génération Bénipouê, après 14 années d’une formation rigoureuse. Cet événement, qui s’est étendu du 9 au 18 août, marque un tournant crucial pour la communauté Abouré, en réaffirmant la vitalité de leurs traditions et la préservation de leur riche patrimoine culturel.

L’Attoungblan (Tam-tam sacré)

La Génération Bénipouê, après des décennies d’immersion au sein du Tam-tam sacré d’Attoungblan, a solennellement pris en charge la gestion des affaires courantes du village. Aux côtés du Roi, sa Majesté Piex Joseph Aïpri Ahoba et des notables, elle incarne désormais la continuité des valeurs profondément enracinées dans la culture Abouré, tout en symbolisant un renouveau dans la gouvernance communautaire.

Les festivités, qui ont débuté le 9 août par la sortie du Tam-tam sacré Attoungblan, ont eu l’appui institutionnel et financier du Ministère de la Culture et de la Francophonie, piloté par Madame Françoise Remarck. Parsemées d’histoires des rites, de chants sacrés, de parades lagunaires, de danses guerrières, de la sortie des femmes, et d’animations culturelles au village d’Attafé, ces célébrations ont atteint leur apogée avec une majestueuse parade lagunaire au matin du samedi 10 août 2024, marquant le jour officiel de ces festivités. Les habitants d’Ebrah y ont chaleureusement accueilli leurs frères Abouré venus de Moossou et Vitré. Le maire de Grand-Bassam, Jean-Louis Moulot, parrain de cet événement, a souligné l’importance de cette tradition pour la région : « J’ai été honoré de parrainer la sortie officielle de l’Attoungblan de la Génération Bénipouê lors de la Fête des Générations à Ebrah », a-t-il déclaré, rappelant combien cette tradition contribue à la vitalité de la démocratie locale.

Le Maire de Grand-Bassam Jean-Louis Moulot faisant ses civilités au Roi, sa Majesté Piex Joseph Aïpri Ahoba 

Les festvités se sont poursuivies avec des moments forts, notamment les parades des quatre différentes catégories de la génération et des moments de partage autour de la gastronomie locale. Elles se sont finalement achevées le dimanche 18 août avec une bénédiction religieuse, clôturant ainsi ces journées mémorables et marquant le début d’une nouvelle ère pour Ebrah. Avec cette nouvelle génération à la tête du village, Ebrah se tourne résolument vers l’avenir, en alliant harmonieusement tradition et modernité. Cette transition ouvre un nouveau chapitre vibrant dans l’histoire du village, réaffirmant la force de sa communauté et son engagement à construire un avenir prospère.

Ainsi, la sortie de la Génération Bénipouê n’est pas simplement un événement festif, mais un témoignage poignant de la résilience culturelle et de la cohésion communautaire. Une Génération dévouée par son engagement à préserver leur héritage ancestral.

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