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Interview Tanguy Blais (Commissaire Général du Prix CULTURA): Un appel urgent aux institutions et acteurs clés de la culture ivoirienne!

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Dans un contexte où la richesse culturelle et touristique de la Côte d’Ivoire mérite une visibilité accrue, l’interview du commissaire général de notre événement phare met en lumière les défis et les opportunités qui s’offrent à nous. Alors que les institutions telles que le Ministère de la Culture, le Ministère de la Communication, le Ministère du Tourisme et Côte d’Ivoire Tourisme, ainsi que les mécènes jouent un rôle crucial dans le rayonnement de notre patrimoine, il est impératif que ces acteurs se mobilisent pour soutenir activement les initiatives qui valorisent notre identité et stimulent le développement touristique. Cet entretien constitue un appel à l’action pour que ces autorités et partenaires renforcent leur engagement et apportent un soutien tangible à notre commissaire général dans sa mission de promouvoir la richesse culturelle ivoirienne.

Tanguy Blais: Commissaire Général du Prix CULTURA

Pouvez-vous nous faire un point global sur l’organisation du Prix Cultura cette année ?

Cette année, l’organisation du Prix Cultura conserve les mêmes bases solides que les années précédentes. Nous venons de clore l’appel à candidatures, et nous attendons désormais les travaux des journalistes éligibles jusqu’au 30 septembre 2024. Le jury se réunira ensuite pour délibérer. Les récompenses, incluant des terrains, des sommes d’argent, et un voyage, restent inchangées. Une innovation notable cette année est l’introduction du Prix-école, qui verra quatre grandes écoles de production audiovisuelle et de journalisme concourir pour produire un reportage de 13 minutes mettant en valeur les potentialités culturelles et touristiques du Gontougo. Jusqu’à présent, tout se déroule bien… rire…

« Nous demandons humblement aux autorités de veiller à ce que des projets apportant une réelle plus-value soient suivis de près. »

 Quels sont les succès et les défis majeurs que vous avez rencontrés jusqu’à présent ?

Nous avons travaillé à ancrer cet événement dans les esprits tant au niveau national qu’international. Aujourd’hui, il est accepté par les acteurs du secteur culturel et d’autres secteurs, mais le défi reste de se maintenir parmi les événements de qualité en Côte d’Ivoire.

 Quelles sont les évolutions notables depuis la dernière édition du Prix Cultura ?

Le Prix Cultura suscite désormais un intérêt au-delà de nos frontières, avec une adhésion totale des acteurs culturels du Sénégal, du Bénin, du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso. Nous avons été reçus par les Ministères de la Culture du Sénégal et du Cameroun, et des collaborations avec d’autres pays sont en cours. Cette année, nous avons reçu douze candidatures de journalistes venant de la sous-région. L’événement attire aussi l’attention de certaines institutions européennes et ivoiriennes.

 Comment évaluez-vous le soutien apporté par les structures étatiques telles que les Ministères de la Communication, de la Culture et Côte d’Ivoire Tourisme à l’organisation du Prix Cultura ?

Il est difficile d’évaluer un soutien que nous n’avons pas encore reçu. Malheureusement, ce manque de soutien laisse penser que nos actions n’ont pas encore trouvé d’écho favorable auprès des autorités, ou n’apportent pas l’impact souhaité sur la société et l’industrie culturelle et créative en Côte d’Ivoire.

 Quelles difficultés particulières avez-vous rencontrées liées au manque de collaboration ou de soutien de ces structures ?

Le manque de soutien financier constitue une difficulté majeure. Lorsque vous financez seul un projet pendant trois années consécutives, la recherche de fonds devient un défi permanent. Cependant, cela n’entame en rien notre détermination à bien faire. Nous espérons que ce projet finira par recevoir un soutien adéquat.

Quels impacts ce manque de soutien a-t-il eu sur l’organisation du Prix Cultura cette année ?

 

Le manque de soutien financier constitue une difficulté majeure

 

Leur appui aurait certainement permis une meilleure organisation. Néanmoins, nous avançons convenablement sans impact majeur à déplorer pour l’instant.

 Avez-vous un appel à l’action pour les structures étatiques et les mécènes de la culture afin qu’ils s’impliquent davantage dans la promotion des initiatives culturelles comme le Prix Cultura ?

Cet événement, que nous réalisons depuis trois ans maintenant, est dans l’intérêt de tous. Chaque acteur culturel a un rôle à jouer pour le développement des industries culturelles et créatives en Côte d’Ivoire. Nous demandons humblement aux autorités de veiller à ce que des projets apportant une réelle plus-value soient suivis de près.

 Comment expliquez-vous le désintérêt ou la passivité de certaines structures publiques face aux enjeux culturels actuels ?

Je ne saurais répondre exactement à cette question. Je vous invite donc à les approcher pour en savoir plus.

 Quelles solutions proposez-vous pour pallier le manque de soutien des institutions publiques ?

L’engagement du secteur privé, des mécènes, et la création de partenariats internationaux pourraient aider à pallier ce manque de soutien.

Quel message souhaitez-vous adresser aux autorités et à la population ivoirienne concernant l’importance de soutenir les initiatives culturelles ?

Soutenir les initiatives culturelles, c’est contribuer au développement des industries culturelles et créatives, créatrices d’emplois. Le Prix Cultura, par exemple, emploie directement une trentaine de personnes, sans compter les prestataires et les artistes. Nous méritons un regard plus attentif de la part des autorités.

Quelles sont vos attentes pour les prochaines éditions du Prix Cultura en termes de partenariat, soutien, et impact culturel ?

Nous espérons renforcer les partenariats, obtenir plus de soutien, et avoir un impact culturel encore plus significatif lors des prochaines éditions.

Mot de fin

Rendez-vous le 16 novembre 2024 à l’hôtel Azalaï pour célébrer le journalisme culturel et découvrir le grand lauréat du Prix Cultura 2024.

Un message fort de Tanguy Blais à l’endroit de nos autorités afin de soutenir les acteurs clés de la promotions de la culture ivoirienne que sont les Journalistes Culturels à travers le Prix CULTURA

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Musique : Roseline Layo reçoit un Disque d’Or pour “Élus de Dieu”

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L’artiste Roseline Layo était aux anges ce mercredi 9 octobre 2024 à l’hôtel BNB. Après avoir vendu plus de 10 000 CD et cumulé plus de 25 millions de streams, son album « Élus de Dieu » a été couronné d’un Disque d’Or. Cette prestigieuse distinction a été décernée par l’APRODEM-CI (Association des Producteurs et Éditeurs de Musique de Côte d’Ivoire), seule structure habilitée à attribuer ce titre en Côte d’Ivoire. Roseline rejoint ainsi les artistes emblématiques comme Yabongo Lova et Didi B, également lauréats de cette reconnaissance.

Ce succès remarquable est le fruit d’un travail acharné, avec le soutien inconditionnel de sa maison de production Light Event, qui a accompagné l’artiste tout au long de son parcours. Grâce à une stratégie bien orchestrée, cette collaboration a permis à l’album de s’imposer aussi bien sur le marché ivoirien qu’à l’international.

Lors de la remise du trophée, Roseline Layo a exprimé sa profonde gratitude : «Infinie gratitude à l’Éternel qui m’accompagne depuis le début de cette belle aventure. Grâce à Lui, chaque étape franchie est une bénédiction. Merci infiniment à ma maison de production Light Event, qui croit en moi, et merci encore aux Élus de Roseline Layo ainsi qu’à tous ceux qui soutiennent et apprécient mon travail. Notre album « Élus de Dieu » est sacré Disque d’Or. Ce succès est le vôtre autant que le mien. Continuons ensemble, toujours plus haut, toujours plus loin ! ».

Au-delà de son succès commercial, Roseline Layo se distingue par son engagement à promouvoir la langue Yacouba et sa région d’origine, Man, à travers sa musique. Chaque morceau est un hommage à ses racines, contribuant à valoriser la diversité et la richesse culturelle ivoirienne.
Forte de cette nouvelle distinction, Roseline et Light Event se préparent déjà pour de nouveaux défis, avec l’ambition de décrocher le Disque de Platine. La détermination de l’artiste et son engagement auprès de ses fans, les Élus, augurent de futurs succès prometteurs.

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Un Voyage gourmand à Abidjan : La 2e édition de la Promenade Culinaire ouvre ses portes

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Le vendredi 4 octobre 2024, la deuxième édition de la Promenade Culinaire d’Abidjan a officiellement démarré à l’hôtel Mövenpick Abidjan. Cet événement a réuni des personnalités de renom, notamment l’Ambassadrice des États-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba, ainsi que divers partenaires de prestige, comme Côte d’Ivoire Tourisme. Pilotée par le Chef Aziz Agbo-Panzo et supervisée par la Cheffe Grâce Emmanuelle Offouet, Commissaire Général de l’événement, cette édition met à l’honneur 13 restaurants sélectionnés pour offrir aux gourmets une expérience culinaire inoubliable, du 4 au 13 octobre 2024.

Durant ces dix jours, les amoureux de la bonne cuisine auront l’opportunité de découvrir la diversité gastronomique d’Abidjan à travers des menus élaborés comprenant entrée, plat principal, dessert et boisson. Ces repas seront proposés à des prix abordables : 15 000 FCFA pour un déjeuner, 25 000 FCFA pour un dîner, et 35 000 FCFA pour un dîner select, rendant ainsi accessible une cuisine souvent considérée comme exclusive.


Les restaurants prestigieux sélectionnés pour cette édition sont : Plateau : Abidjan Café by Mövenpick, Ayoka-Noom, Pullman, IBIS Styles Plateau, Soko, Siam Thaï, Zone 4 : Mammamia (Restaurant Lounge), Cocody : Le Lof, L’Addictif, Fyma Délices, Sofitel Hôtel Ivoire, Marcory : Azalaï Hôtel Abidjan, Riviera Synacaci : Skyline by Delhi Darbar et Port-Bouët : Radisson Blu (Abidjan Airport)

Cette année, une nouveauté vient enrichir l’événement : un menu spécialement conçu pour les enfants, permettant ainsi à toute la famille de profiter de cette fête culinaire. Par ailleurs, un système de tampons sera mis en place dans chaque restaurant partenaire, offrant la possibilité aux participants de collecter des marques et de gagner des cadeaux en fonction du nombre d’établissements visités.

La Promenade Culinaire d’Abidjan va bien au-delà du plaisir gustatif : elle contribue également à stimuler l’économie locale et à promouvoir le tourisme ivoirien, en facilitant l’accès à des restaurants souvent perçus comme inaccessibles.

Photo de famille avec Mme l’Ambassadrice des USA en Côte d Ivoire, Jessica Davis Ba. 

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Mérite: FOODS’CO SA, l’excellence ivoirienne primée

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« Tout est possible, il suffit d’y croire », affirme M. Tahirou Sanogo, directeur général de FOODS’CO SA, entreprise pionnière dans la transformation de noix de cajou en Côte d’Ivoire. Lauréate du Prix d’Excellence 2024 de la Meilleure Entreprise Exportatrice, FOODS’CO allie succès économique, engagement social et innovation. Lors de la conférence de presse du 19 septembre 2024, l’entreprise a partagé ses réussites et perspectives d’avenir.

M. Tahirou Sanogo (DG de FOODS’CO SA)

Fondée en 2018, FOODS’CO SA s’est rapidement imposée comme un acteur incontournable de l’agro-industrie ivoirienne. Avec une capacité de production de 16 000 tonnes par an, l’entreprise exporte 95 % de sa production, soutenue par des certifications de qualité telles que KOSHER et BRC. Plus qu’une entreprise, FOODS’CO fait de l’inclusion sociale un pilier stratégique en employant 91 % de femmes et 85 % de jeunes. À travers sa politique de « zéro déchet »,  elle transforme les coques de cajou en charbon ménager et en baume, créant de la valeur pour la communauté.

La marque ANACADI de FOODS’CO est reconnue internationalement pour la qualité de ses amandes de cajou, symbolisant l’excellence ivoirienne. Selon M. Sanogo, ce Prix d’Excellence récompense non seulement les efforts passés, mais encourage aussi l’innovation continue et la responsabilité sociale.

FOODS’CO, implantée à Béoumi, est un moteur économique local avec 246 employés. Elle soutient les agriculteurs via la Coopérative CAREBIO, contribuant à améliorer les conditions de vie de nombreuses familles. L’entreprise met également l’accent sur l’autonomisation des femmes et des jeunes, leur offrant des opportunités d’emploi et de formation.

ANACADI, la marque phare de FOODS’CO, propose des amandes de cajou de qualité supérieure, disponibles en plusieurs saveurs et formats. Avec des certifications internationales, FOODS’CO continue de porter haut les couleurs de la Côte d’Ivoire sur la scène mondiale, tout en prouvant que les modèles économiques durables et inclusifs sont viables.

Avec un chiffre d’affaires passé de 1,6 milliard FCFA en 2021 à 3,4 milliards FCFA en 2023, l’avenir de FOODS’CO et de la filière cajou ivoirienne semble prometteur.

Quelques produits de FOODS’CO

 

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