INTERVIEW DE KENZA LAÂOUINA (RESPONSABLE HSE CHEZ LAFARGEHOLCIM CI)

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme, Kenza Laâouina, responsable HSE chez LafargeHolcim Côte d’Ivoire, partage son parcours exceptionnel et son engagement pour un environnement de travail plus sûr et durable. Forte de 14 ans d’expérience, elle incarne le leadership féminin dans un secteur encore largement dominé par les hommes, et donne des conseils précieux aux jeunes femmes aspirantes à se lancer dans l’industrie.

Kenza Laâouina (Responsable HSE chez LafargeHolcim Côte d’Ivoire)

Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours professionnel ?

Je suis Kenza Laâouina, née et élevée au Maroc, où j’ai obtenu mon diplôme d’Ingénieur en Procédés à l’École des Mines de Rabat. Avec 14 ans d’expérience dans l’industrie cimentière, j’ai occupé diverses fonctions stratégiques au Maroc et à l’international, notamment au Cameroun et en Côte d’Ivoire. Mon parcours m’a conduit à évoluer dans les domaines de la production et de la logistique, mais c’est dans la Santé, Sécurité et Environnement (HSE) que j’ai trouvé ma véritable vocation. Contribuer à la préservation des vies et à la création d’un environnement de travail plus sûr est une mission essentielle pour moi.

Quels sont les programmes mis en place par LafargeHolcim Côte d’Ivoire pour garantir la sécurité des employés et quelles sont vos priorités en matière de HSE ?

Chez LafargeHolcim Côte d’Ivoire, la Santé, la Sécurité et l’Environnement ne sont pas de simples priorités, mais des valeurs fondamentales qui guident nos actions. Nous visons zéro incident d’ici 2030 à travers un programme structuré en six piliers stratégiques, développé en collaboration avec nos sous-traitants : Sécurité sur site : Mise en place de standards rigoureux via la gestion des contrôles critiques pour minimiser les risques majeurs. Culture Zéro Risque : Déploiement de l’application Boot On The Ground (BOG) pour renforcer la présence et l’engagement des managers sur le terrain. Santé : Suivi préventif et rigoureux des risques professionnels. Sécurité routière : Un programme mondialement primé, structuré autour de trois axes stratégiques pour protéger nos collaborateurs et partenaires. Excellence environnementale : Réduction des émissions de CO₂ et des poussières, préservation des ressources naturelles. Systèmes et processus : Utilisation d’outils certifiés ISO 14001 et ISO 45001, intégrant digitalisation et intelligence artificielle pour optimiser nos performances. Grâce à cette approche, nous nous engageons à offrir un environnement de travail plus sûr, plus sain et plus durable.

«Le HSE a besoin de femmes leaders pour bâtir un monde plus sûr et durable.»

Comment encouragez-vous une culture de la sécurité parmi les employés et sous-traitants ?

Nous misons sur plusieurs leviers le Leadership visible : Présence active des managers sur le terrain grâce aux Visites Personnelles de Contrôle (VPC) et à l’outil BOG. Implication des équipes : Ateliers collaboratifs, challenges HSE, journées dédiées et reconnaissance des bonnes pratiques. Innovation et digitalisation : Intégration d’outils comme IVMS pour la sécurité routière et Critical Control Management pour la gestion des risques majeurs. Formation continue : Sessions immersives et coaching sur le terrain pour ancrer les bons réflexes. Évaluation et amélioration continue : Audits réguliers et feedbacks pour ajuster nos stratégies en temps réel. L’objectif est de faire de la sécurité une valeur instinctive et partagée par tous.

Quelle réussite vous rend particulièrement fière dans votre rôle actuel ?

L’année 2024 a été marquée par des avancées majeures en HSE chez LafargeHolcim Côte d’Ivoire. Grâce à une mobilisation collective, nous avons atteint des résultats significatifs : Zéro accident avec arrêt (LTI), démontrant l’efficacité de nos dispositifs de prévention. Réduction de 50 % des incidents critiques grâce à un renforcement des contrôles et une vigilance accrue. Intégration dans le Top 5 mondial du programme BOG, témoignant de l’engagement de nos managers. Hausse de 30 % de la conformité des contrôles critiques, garantissant une meilleure maîtrise des risques. Amélioration de 50 % de la conformité dans le programme d’isolation énergétique, optimisant la sécurité des interventions. 45 % des kilomètres parcourus par des transporteurs certifiés 3 étoiles, illustrant nos progrès en sécurité routière. Ces résultats reflètent notre engagement à bâtir un environnement de travail plus sûr et plus responsable.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes souhaitant évoluer dans votre domaine ?

Croyez en votre légitimité : L’industrie et le HSE sont encore des environnements masculins, mais votre compétence et votre engagement feront la différence. Développez une expertise solide : Formez-vous en continu, soyez curieuse et maîtrisez les aspects techniques et stratégiques du HSE. Osez prendre des responsabilités : Ne soyez pas spectatrice, proposez des idées et montrez votre capacité à impacter positivement votre environnement de travail. Affirmez votre leadership : Soyez visible sur le terrain, engagez les équipes et inspirez par votre rigueur et votre sens du dialogue. Construisez un réseau solide : Entourez-vous de mentors, échangez avec d’autres femmes leaders et apprenez des parcours réussis. Ne vous laissez pas décourager : Les défis sont nombreux, mais chaque obstacle est une opportunité de grandir. Le HSE a besoin de femmes leaders pour bâtir un monde plus sûr et plus durable. Osez, excellez et inspirez !

Le Salon International de l’Agriculture (SIA 2025) a ouvert ses portes le 22 février au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, réunissant les acteurs mondiaux de l’agriculture. La Côte d’Ivoire y est représentée par plusieurs structures sous le Ministère de l’Agriculture, dirigé par le Ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani.

Le DG Mamadou Berté en action au SIA 2025 pour valoriser des filières Coton et Anacarde de la Côte D’Ivoire!

Le Conseil du Coton et de l’Anacarde se distingue avec un stand interactif, mettant en valeur les filières coton et anacarde. Le secteur de l’anacarde est particulièrement mis en avant, avec une exposition de produits dérivés : amandes caramélisées et aromatisées, chocolatées, bouillie, liqueur, confiture, jus, vinaigre et huile d’amande de cajou. Cela témoigne du potentiel de transformation locale et des efforts pour accroître la valeur ajoutée.

Des membres de l’équipe du Conseil du Coton et de l’Anacarde présente au SIA autour de la DCM

La présence à Paris de M. BERTE Mamadou, Directeur Général du Conseil, après la World Cashew Conference (WCC 2025) à Dubaï, reflète l’ambition de l’institution de renforcer le positionnement international de ces filières et de stimuler les investissements. La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial d’anacarde avec plus de 1 million de tonnes en 2024, est aussi troisième transformateur et deuxième fournisseur mondial d’amandes de cajou, consolidant son rôle clé sur le marché mondial.

Le 27 février 2025, le Conseil organise une session spéciale sur le thème « Investir dans les filières coton et anacarde de Côte d’Ivoire : quels créneaux pour la diaspora ? » de 14h à 17h30, à la Salle 121 CFDE – Espace 2000 – Pavillon 1. Cette rencontre vise à sensibiliser la diaspora ivoirienne aux opportunités d’investissement et à promouvoir la transformation locale pour renforcer la compétitivité du pays.

Le SIA 2025 continue jusqu’au 2 mars, offrant un programme riche en animations, expositions et rencontres pour valoriser l’agriculture ivoirienne et ses opportunités d’investissement.

“Pour un développement durable des filières coton et anacarde.”

Le lundi 17 février 2025, dans son cabinet situé en face de la Cité Universitaire de Mermoz – Centre, Maître Gnakouri Djiriga Amos a réuni son équipe pour une séance de travail consacrée au bilan de l’année écoulée. Ce rendez-vous, désormais inscrit dans les habitudes de l’étude, a permis d’évaluer les avancées réalisées, de cerner les défis rencontrés et de tracer les grandes lignes des orientations futures.

Me Amos Gnakouri très optimiste sur l’avenir de son cabinet face l’environnement notarial en mutation.

Dans un contexte marqué par des évolutions économiques et juridiques constantes, notamment les mutations du marché immobilier et les réformes administratives, son cabinet a su maintenir un niveau d’activité soutenu. L’immobilier, représentant une part prépondérante des dossiers traités, demeure un secteur clé. Toutefois, d’autres domaines du notariat, tels que le droit des affaires, les successions ou encore le droit bancaire, ont également contribué à la consolidation de l’étude. Cette capacité d’adaptation et d’anticipation a permis de structurer les services afin de mieux répondre aux attentes des usagers du droit. Par ailleurs, l’intégration progressive du numérique et des nouvelles technologies dans les métiers du droit s’impose comme un levier d’évolution incontournable. La dématérialisation des documents, la signature électronique et la sécurisation des transactions apparaissent comme des outils stratégiques pour renforcer l’efficacité et la transparence des actes notariés. L’étude suit de près ces transformations, consciente des enjeux qu’elles représentent pour la profession.

Une équipe très atentive et le regard fixé sur l’objectif pour faire face aux nouveaux challenges  

Le développement des compétences reste également au cœur des priorités. En 2024, plusieurs collaborateurs ont franchi des étapes déterminantes dans leur parcours professionnel, illustrant ainsi l’importance accordée à la formation continue. La transmission du savoir et l’accompagnement des nouvelles générations de juristes constituent des engagements forts, garants d’un notariat en constante amélioration. Avec une expérience de vingt ans dans la profession, Maître Gnakouri Djiriga Amos observe avec satisfaction une ouverture progressive de l’accès au métier. L’organisation plus inclusive des concours permet aujourd’hui à un plus grand nombre de jeunes talents d’embrasser cette carrière exigeante et essentielle à la sécurité juridique des transactions.

Dans un monde en mutation, la rigueur et l’adaptabilité restent les maîtres-mots d’un exercice notarial qui, tout en restant fidèle à ses principes fondamentaux, s’inscrit dans une dynamique de modernisation et d’excellence.